La route du Sud
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La route du Sud
Ceridwen remit sa robe froissée en place, l'épousseta ainsi que ses cheveux, faisant voler les brins d'herbe en une pluie chaotique. Mraaah décidément plus moyen de se distraire paisiblement en chamaillant le Tarstibouille sans qu'un mononeurone s'en mêle. Ce pfi regretterait un jour son manque de tact. Tout en ajustant ses vêtements et sa longue tresse rousse, les pensées de Ceridwen défilèrent.
"Pff M'avoir prise pour une courtisane incapable de dompter une bête à poil, quelle idée ... Tout comme ce Sultan de Nowë qui dit me connaître, et me propose de rejoindre le Harem. Décidément ...
Je veux bien croire qu'il me connaisse, (forcément quelqu'un sait d'où je viens en ce bas monde) mais depuis que je me suis éveillée la tête ensanglantée, la seule chose dont je sois sure est mon nom. Et que le dernier qui m'a dit ça s'est retrouvé subitement avec des Cycles dont la durée doublait les miens.
Finalement ce n'est peut-être pas plus mal que ce bovin de pfi soit arrivé, la puissante Hognus est déjà en route pour assurer ma sécurité au long du chemin vers le Couvent des Sanglantes Voluptés et la Sororité. Il ne serait pas bien courtois de faire attendre la protectrice que la charmante Azraëlle a bien voulu m'envoyer."
Les yeux d'un vert éclatant se lévèrent vers les montagnes au loin, ouvrant la prière à Feustla. Il était temps de se mettre en route et de rejoindre le Couvent. C'est là qu'était sa nouvelle vie, Ceridwen en était persuadée lorsqu'elle avait pris la décision, avec l'accord de la douce et Irrévérente Mère Azraëlle, d'embrasser le Noviciat, et sa longue période d'Initiation au sein du Couvent de Sanglantes Voluptés.
"Pff M'avoir prise pour une courtisane incapable de dompter une bête à poil, quelle idée ... Tout comme ce Sultan de Nowë qui dit me connaître, et me propose de rejoindre le Harem. Décidément ...
Je veux bien croire qu'il me connaisse, (forcément quelqu'un sait d'où je viens en ce bas monde) mais depuis que je me suis éveillée la tête ensanglantée, la seule chose dont je sois sure est mon nom. Et que le dernier qui m'a dit ça s'est retrouvé subitement avec des Cycles dont la durée doublait les miens.
Finalement ce n'est peut-être pas plus mal que ce bovin de pfi soit arrivé, la puissante Hognus est déjà en route pour assurer ma sécurité au long du chemin vers le Couvent des Sanglantes Voluptés et la Sororité. Il ne serait pas bien courtois de faire attendre la protectrice que la charmante Azraëlle a bien voulu m'envoyer."
Les yeux d'un vert éclatant se lévèrent vers les montagnes au loin, ouvrant la prière à Feustla. Il était temps de se mettre en route et de rejoindre le Couvent. C'est là qu'était sa nouvelle vie, Ceridwen en était persuadée lorsqu'elle avait pris la décision, avec l'accord de la douce et Irrévérente Mère Azraëlle, d'embrasser le Noviciat, et sa longue période d'Initiation au sein du Couvent de Sanglantes Voluptés.
Ceridwen- Visiteur(se) Occasionnel(le)
- Messages : 9
Date d'inscription : 17/12/2008
Re: La route du Sud
Hognus courait sans relâche depuis 3 jours. Ses ordres était simple comme toujours. Trouver la jeune femme qui sentait l'herbe du nord et la ramener dans la grande maison a l'odeur de fleur jaune. Elle avait suivit la langue de pierre même si elle détestait cela. Trop de monde et trop mauvais parfum. Mais c'était plus rapide. La région était dangereuse, beaucoup de nourriture à dent et beaucoup de voleur de nourriture. Elle devait se dépêcher.
Canine- Petite Soeur des Plaies
- Messages : 346
Date d'inscription : 01/03/2008
Re: La route du Sud
Proche, si proche à présent.
Les jours précédents avaient été rudes. Ce vent glacial, cette neige épaisse et drue, qui rendait chaque pas plus difficile. J'avais loué cent fois Azraëlle la bienveillante de m'avoir envoyé Hognus au pelage si chaud et réconfortant. Elle qui veillait sur moi sans cesse, oreilles à l'affût, ses yeux perçants et pourtant doux, figés dans les miens dans une expression de curiosité et de bienveillance mêlées. Ces yeux que les miens ne quittaient, emmenés dans d'étranges rêves par ce battement sourd et régulier, que pour les retrouver à mon réveil, lorsque la tumue m'invitait dans la fourrure de ses bras protecteurs.
Ce grand soleil qui irradiait le ciel depuis deux jours m'avait remis du baume au coeur, et m'avait permis de sécher ma longue robe verte bien usée à présent. Ce bain pris au bord de cette petite rivière avait lui aussi réchauffé mon âme. L'expression de la tumue lorsque je l'avais tirée dans l'eau alors qu'elle gardait consciencieusement les abords avait provoqué mon premier fou rire depuis bien longtemps. D'ailleurs je riais toujours en volant après que la tumue m'ait projetée vers le centre de la rivière telle une brindille pour me signifier qu'a priori elle avait compris le but du jeu et que j'allais perdre ...
Les portes du Couvent étaient maintenant à deux jours. Les Soeurs, Azraëlle qui l'avait si aimablement écoutée et accueillie ... J'avançais, perdue dans rêveries et pensées, suivant mécaniquement la puissante forme devant moi.
Proche, si proche ...
Les jours précédents avaient été rudes. Ce vent glacial, cette neige épaisse et drue, qui rendait chaque pas plus difficile. J'avais loué cent fois Azraëlle la bienveillante de m'avoir envoyé Hognus au pelage si chaud et réconfortant. Elle qui veillait sur moi sans cesse, oreilles à l'affût, ses yeux perçants et pourtant doux, figés dans les miens dans une expression de curiosité et de bienveillance mêlées. Ces yeux que les miens ne quittaient, emmenés dans d'étranges rêves par ce battement sourd et régulier, que pour les retrouver à mon réveil, lorsque la tumue m'invitait dans la fourrure de ses bras protecteurs.
Ce grand soleil qui irradiait le ciel depuis deux jours m'avait remis du baume au coeur, et m'avait permis de sécher ma longue robe verte bien usée à présent. Ce bain pris au bord de cette petite rivière avait lui aussi réchauffé mon âme. L'expression de la tumue lorsque je l'avais tirée dans l'eau alors qu'elle gardait consciencieusement les abords avait provoqué mon premier fou rire depuis bien longtemps. D'ailleurs je riais toujours en volant après que la tumue m'ait projetée vers le centre de la rivière telle une brindille pour me signifier qu'a priori elle avait compris le but du jeu et que j'allais perdre ...
Les portes du Couvent étaient maintenant à deux jours. Les Soeurs, Azraëlle qui l'avait si aimablement écoutée et accueillie ... J'avançais, perdue dans rêveries et pensées, suivant mécaniquement la puissante forme devant moi.
Proche, si proche ...
Ceridwen- Visiteur(se) Occasionnel(le)
- Messages : 9
Date d'inscription : 17/12/2008
Re: La route du Sud
Hognus se savait proche de la grande maison a l'odeur de fleur jaune. Son périple a travers les jardins et la plaine avait été tranquille. C'est en rejoignant la langue de pierre qu'elle avait rencontrer la première menace. Sa vigilance n'avait jamais faiblit tant le jeune femme a l'odeur d'herbe du nord semblait fragile. Elle attaqua derechef.
Son sentiment de trouble n'avait jamais faiblit. Son odeur la perturbait. La fée verte saurait calmer son angoisse. Elle savait toujours !
Son sentiment de trouble n'avait jamais faiblit. Son odeur la perturbait. La fée verte saurait calmer son angoisse. Elle savait toujours !
Hognus- Visiteur(se) Occasionnel(le)
- Messages : 1
Date d'inscription : 30/12/2008
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